Il y a des séries qui débarquent sans prévenir, sans une énorme promo tapageuse, mais qui vous happent dès les premières secondes. Super Cube, c’est exactement ça. Un donghua (comprenez une série d’animation chinoise) qui est arrivé en toute discrétion et qui, depuis quelques semaines, fait beaucoup parler de lui dans les cercles d’initiés comme dans ceux des curieux. Et pour être honnêtes, nous avons été surpris. Agréablement surpris. Dans un paysage saturé d’histoires de super-pouvoirs, de mondes parallèles et de héros adolescents en quête de sens, Super Cube parvient à tirer son épingle du jeu avec une fraîcheur inattendue. Et ce, sans renier les codes du genre. Mieux encore : il les détourne avec élégance.
Un ado, un cube, et une vie qui bascule
L’histoire commence sur des bases familières : Wang Xiaoxiu, un lycéen ordinaire, mène une vie sans éclat… jusqu’au jour où il entre en contact avec un mystérieux cube venu d’ailleurs. À partir de là, tout s’emballe. Ce super cube, artefact cosmique aux origines floues, va lui conférer des capacités qui défient l’entendement. Mais comme souvent dans ce genre d’histoire, chaque pouvoir a son prix.
Très vite, Wang se retrouve embarqué dans un engrenage où science-fiction, affrontements surnaturels et drames personnels s’entremêlent. Et ce n’est pas simplement l’histoire d’un adolescent qui devient “fort”. C’est celle d’un être humain confronté à des choix, à ses failles, à une solitude nouvelle que même la toute-puissance ne parvient pas à combler.
Une réalisation ambitieuse et un souffle nouveau
Visuellement, Super Cube frappe fort. L’animation est fluide, rythmée, parfois même vertigineuse dans certaines scènes de combat ou de transformation. Les couleurs claquent sans jamais devenir criardes, et le soin apporté aux décors donne vie à un monde à la fois crédible et inquiétant.
Ce qui nous a surtout marqués, c’est la mise en scène. Loin de se contenter de schémas classiques, la série prend le temps d’installer ses personnages, de développer des ambiances, d’oser les silences quand il le faut. Un luxe que peu d’anime s’offrent aujourd’hui.
Et dans l’approche narrative, on sent clairement que Super Cube veut offrir plus qu’une simple montée en puissance héroïque. L’œuvre questionne, déroute parfois, et pousse à réfléchir. On pense presque aux meilleurs anime et manga de boxe : ces récits où la tension ne réside pas que dans les coups échangés, mais dans les dilemmes intérieurs.
Une galerie de personnages qui tient la route
Outre Wang, le personnage principal, la série propose un éventail de protagonistes tous plus intrigants les uns que les autres. Il y a l’ami loyal mais inquiet, la camarade de classe à la froideur calculée, et surtout… l’antagoniste principal, dont la complexité ne cesse de croître au fil des épisodes.
Mais ce qui nous a le plus bluffés, c’est la relation entre Wang et le cube lui-même. Oui, le super cube est presque un personnage à part entière. Il communique, influence, pousse dans certaines directions… sans jamais parler. C’est fascinant, presque dérangeant parfois. Comme si l’objet avait une conscience, ou pire, un dessein. Et croyez-nous, ça donne lieu à des moments franchement puissants.
Un accueil grandissant et mérité
Sans faire de bruit, Super Cube s’est imposé comme une des belles surprises de ce début d’année 2025. Sur les réseaux sociaux, dans les cercles de fans, les discussions se multiplient. Des théories émergent, des extraits circulent, et surtout, les avis sont unanimes : il se passe quelque chose autour de cette série.
Nous avons été nombreux à commencer par curiosité, avant de nous retrouver à enchaîner les épisodes sans pouvoir décrocher. Et ce qui est fascinant, c’est que la série parvient à captiver sans user de ficelles faciles. Pas de cliffhangers artificiels à chaque fin d’épisode, pas de surenchère absurde. Juste une écriture solide, des personnages touchants et une atmosphère magnétique.
La Chine marque un grand coup
Il faut le dire : pendant longtemps, l’animation chinoise a peiné à se faire une place face aux géants japonais. Mais avec Super Cube, un nouveau cap est franchi. On sent que les studios chinois ont compris comment créer une œuvre ambitieuse, à la fois accessible et exigeante.
Et franchement, ça fait du bien. Cela prouve que le monde de l’animation est en pleine mutation, que de nouvelles voix émergent, et que les frontières culturelles s’effacent peu à peu. En tant que spectateurs, nous ne pouvons que nous réjouir de cette diversité croissante.
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Une série qui mérite votre attention
Si vous aimez les récits où la technologie flirte avec le mysticisme, où les ados ne sont pas juste des archétypes mais de vrais personnages, et où chaque épisode vous laisse un peu plus accroché que le précédent, alors Super Cube est fait pour vous.
On ne sait pas encore jusqu’où la série ira, ni combien de saisons sont prévues. Mais ce qui est certain, c’est qu’elle a su poser des bases solides, accrocher son public, et surtout… nous donner envie d’en parler. Et ça, c’est déjà énorme.
En conclusion : et si c’était la vraie surprise de l’année ?
Il arrive parfois qu’une série vienne bousculer nos habitudes, remettre en question nos repères, et rallumer la flamme de la découverte. Super Cube fait partie de ces rares séries. Ce n’est pas simplement une bonne surprise : c’est une œuvre qui prend des risques, qui nous implique, et qui nous montre que l’animation n’a pas fini de nous étonner.
Alors si vous avez quelques heures devant vous et une envie d’aventure différente, ne passez pas à côté. Il se pourrait bien que ce cube mystérieux change votre vision de l’animation… ou du moins, vous offre un sacré bon moment.